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Des arbres autour de nous…

Hamlet joue au rugby

Les yeux rivés sur nos écrans, la plupart d’entre nous ne connaissons plus rien de la nature qui nous fait vivre. J’ai la chance de vivre dans une région où les arbres sont magnifiques, et je ne les connais même pas. Alors -c’est bientôt l’été- je commence aujourd’hui cet article qui permettra d’aller à leur rencontre afin d’être plus à même de les identifier. Et comme j’ai une mémoire de poisson rouge en ce qui concerne les mots techniques, je vais faire comme d’habitude, chercher des associations d’idées, utiliser la méthode des lieux, et vous proposer toute la mémogination dont je suis capable afin de pouvoir retenir les informations essentielles qui seront sur notre route…

Si vous n’avez jamais vu la méthode des lieux, je vous invite à cliquer sur le lien qui est quelques mots en arrière. Et si vous avez des idées ou des envies à partager, vous pouvez me contacter par mail ou en laissant un commentaire. 🙂

Un peu de vocabulaire

Avant de commencer, voici un schéma de la morphologie d’une feuille et celle d’un arbre (sources www.biologie101.fr et arbres.grenoblealpesmetropole.fr).

1. Le chêne pédonculé

Chêne pédonculé : feuille et gland

Le chêne a une cime ample, un houppier irrégulier. Ses feuilles, alternes et simples, sont lobées avec 4 à 5 paires de lobes inégaux. Le limbe est parcouru de 5 à 7 paires de nervures secondaires. Le pétiole et semicylindrique et glabre (i.e. sans poils). Ses fruits sont des glands.

Mémorisation

Comme je le ferai tout au long de cet article, je me concentrerai sur les mots en gras dans le descriptif. Si vous souhaitez une astuce pour la traduction latine ou anglaise, vous le ferez savoir. 🙂

Pour mémoriser cela, je vous propose tout d’abord quelques associassions d’idées en remarquant tout d’abord que chêne est très proche de chienne. Ensuite -désolé pour les grossièretés- pédonculé fait penser à pédé et enculé. Quant au terme lobé, il fait penser à un lob, comme quand on envoie une balle ou un ballon par-dessus un adversaire, au tennis ou au football. On peut aussi retenir gland

Ensuite, nous allons utiliser la méthode des lieux, mais cette fois-ci je vais m’appuyer sur Google Maps pour pouvoir vous emmener sur les Champs-Élysées, en commençant par la place de la Concorde, autour de l’obélisque. Ça vous dit ? Alors voici la saynète que je vous propose.

A Paris, au milieu de la place de la Concorde, un gars très grossier, avec sa chienne, invective les automobilistes en les traitant de pédés et d'enculés. Fin saoul, il shoote dans des glands pour faire des lobs au-dessus des voitures. Sa chienne court alors les chercher en aboyant...
2. Le hêtre commun

En forêt, il a plutôt un tronc long et mince et un houppier plutôt étroit, mais dans un champ il est plus majestueux. Les feuilles, brillantes, sont alternes et de forme ovale à obovale (forme ovale dont une partie est plus large que l’autre). La marge des feuilles forme des petites dents arrondies aux extrémités. Ses fruits sont des faines (ou faîne).

Mémorisation

Le hêtre, ou ne pas hêtre, fait penser à Hamlet et à sa fameuse tirade : « To be, or not to be, that is the question » (Être ou ne pas être, telle est la question – voir sur Youtube)… Quant à ovale, cela fait indubitablement penser au ballon ovale du rugby. Et hop ! hop ! hop ! Obovale … Vous me suivez ? 🙂 Et puis l’on a des dents… ce qui entrainerait l’association de faine à faim

Hamlet joue au rugby

A l’aide de Google Maps, nous nous mettons devant l’hôtel de Crillon. Et voici la saynète suivante.

Le gars de la première scène entend un acteur clamant avec emphase :"Hêtre ou ne pas hêtre, telle est la question !" Il aperçoit alors, de l'autre côté de l'obélisque, Hamlet récitant sa fameuse tirade. Mais cette fois-ci, chose étrange, Hamlet tient un ballon ovale à bout de bras. Puis on entend les cris de ses partenaires de rugby : "Allez Hamlet, hop ! hop ! hop! Arrête de te la jouer perso et fait la passe. Hop ! hop ! hop !"  Et soudain Hamlet se fait plaquer et mordre à pleine dents par un de ses adversaires affamé qui lui dévore la cuisse. "Miam ! miam ! Désolé mon gars, j'ai trop faim !"

Oui, c’est un peu gore… Faites-moi savoir si vous avez autre chose. 🙂

3. Le marronnier commun

Le marronnier commun, ou marronnier d’Inde a des fleurs blanches ou roses, tachées de rouge, qui sont rassemblées en thyrse. Les feuilles, de 30 à 50 cm, sont opposées et palmées, avec 5 à 7 folioles dentelées. Son fruit est une capsule coriace, hérissée de pointes, qui renferme une grosse graine brune, lisse, luisante et toxique, qui est le marron. Et le marron n’est pas une châtaigne !

Mémorisation

Pour Inde, il y a des Indiens, d’où qu’ils viennent…Thyrse se prononce [tiʀs] : des tirs au but, ou des tirs de fusil ?… Dans foliole, on entend folie, folle… Et pour marron, on peut penser à des coups de poings ou à de la crème de marron…

Nous nous positionnons alors au niveau de l’entrée du Jardin du Luxembourg.

Tout à coup, un coup de fusil ! Qui tire ? C'est peut-être dans le jardin ? Non. Juste à l'entrée du Jardin du Luxembourg, deux équipes s’affrontent : des Indiens contre une équipe de folles. Quel match endiablé ! Quelle folie ! Pour les départager, il faut aller jusqu’à la série des tirs au but. Quelle tension ! Au bout des 5 tirs réglementaires, les deux équipes sont encore à égalité. Ce n’est qu’au 7e tir que l’équipe des folles remporte la victoire. Mais dès lors les Indiens contestent le score et tout cela finit par une bagarre généralisée, avec coups de poings et marrons à l’envi...
4. L’érable champêtre

Arbre pouvant atteindre 10 mètres de haut, son écorce est gris pâle et fissurée. Ses feuilles sont simples à plusieurs lobes arrondis. Les fleurs, verdâtres, apparaissent avant les feuilles. Ses fruits sont des samares doubles à ailes horizontales. Ses pétioles sont rouges.

Mémorisation

L’érable fait évidemment penser au sirop que les Canadiens extraient de cet arbre… Pour lobes, il y a encore cette histoire de lobs au football, mais il y a aussi les lobes d’oreilles, qui peuvent être remarquables… Samare fait penser à une marre sale ou à quelqu’un qui sa marre ! (sic)… Et pour la pét-iole, qui est rouge, je ne résiste pas à imaginer quelqu’un qui pète (un gaz rouge) sur une yole, cette embarcation légère propulsé à l’aviron ou à la voile…

Nous nous positionnons maintenant au niveau du pont de la Concorde.

C’est maintenant l’heure du goûter. Nous prenons une pause sur le parapet du pont de la Concorde pour déguster quelques tartines géantes d’un sirop d’érable de première qualité. Son goût est délicieux, unique et complexe, avec ses notes boisées, caramélisées, légèrement vanillées… Pendant que vous vous régalez, un grand vacarme attire notre regard sur la Seine. Dans un grand barrissement, un éléphant sur une yole fonce sur l’eau en sa marrant (sic) et en pétant un gaz rouge… Ça nous fait marrer nous aussi, au point qu’on en laisse  tomber notre belle tartine par dessus le parapet. Plouf ! Pile sur la tête de l’éléphant...

Oups! La partie ci-dessous est en train d’écriture…

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